Née en juin 1952, je suis parisienne par ma naissance dans le 15° arrondissement et aveyronnaise non seulement par le sang mais aussi par le cœur.
En effet toutes les vacances scolaires passées à Espinasse chez ma grand-mère paternelle, m’ont permis de découvrir et d’apprécier cette région en toutes saisons et m’ont appris à connaître et à aimer les gens qui y vivent.

D’ailleurs je rencontre chaque année, lors d’une de mes visites « au pays », toujours avec un immense bonheur, tous les amis d’enfance qui ont partagé mes jeux, mes joies et mes peines durant mon enfance et mon adolescence.
Si vous me demandez une définition de « Aveyron » je vous réponds : l’Aveyron c’est la terre de l’amitié sincère et profonde par-delà les différences.

Après ma licence d’Histoire, je me suis inscrite en maîtrise et il me fallait un sujet de Mémoire.
L’un de mes professeurs, Monsieur Jean-Pierre Bardet, qui travaillait également au Laboratoire de Démographie Historique de Paris, nous parla d’un projet concernant l’élaboration de dictionnaires. Il s’agissait de réaliser un travail d’études et de recherches par département, travail portant à la fois sur l’évolution tant démographique qu’administrative de ce département au cours des siècles.
Le sujet paraissait intéressant mais le seul département qui m’inspirait était l’Aveyron. Je le proposai donc et chance, comme l’étude commençait, personne n’avait encore envisagé de travailler sur l’Aveyron. Je tenais mon sujet et j’étais ravie.
Le travail fut à la hauteur de ce grand département et la soutenance se fit en novembre 1975 devant un jury composé de Monsieur Michel Mollat et Monsieur Jean-Pierre Bardet.

Pendant ces mois de recherches, la table de la salle à manger familiale fut encombrée par toutes les fiches du dictionnaire.
Mon père et ma mère s’y intéressaient et ils venaient y jeter un œil. Souvent même j'embauchais mon père pour les manipuler et me les passer au fur et à mesure des renseignements nouveaux à y noter.
J’ai aussi squatté pendant plusieurs mois une chambre chez des amis, cité Cardaillac à Rodez, lorsque j’avais besoin de travailler aux Archives Départementales, Archives alors dirigées par Monsieur Jean Delmas dont j’ai pu apprécier l’accueil bienveillant ainsi que celui de son équipe.

La veille de la soutenance, je passai la nuit avec ma mère à finir de représenter graphiquement sur une immense feuille tous les rattachements de toutes les paroisses et communes. Nous avons bu beaucoup de cafés pour arriver au bout de ce travail colossal. Et le jour de la soutenance, ma grand-mère maternelle dut m’accompagner jusque devant la salle à la Sorbonne, tellement le volume et le poids de ce dictionnaire étaient impressionnants; seule, je n’aurais pas pu tout porter, bien que j’eusse déjà sélectionné les fiches les plus représentatives, et les plus atypiques, dont j’avais besoin pour illustrer mon propos; et oui, l’informatique n’était pas encore entrée à l’université.
La mention « Très Bien » obtenue pour ce mémoire, je la partage donc avec mes proches.

C’est Alain, mon frère, l’hôte de ce site, qui a eu l’idée de mettre le résultat de mes recherches à la disposition de tous.
C’est lui qui m’a convaincue de vous communiquer ce travail. C’est lui qui a concocté la présentation que vous pouvez lire en ligne, et c’est lui aussi qui a saisi l'ensemble du mémoire (introduction générale, chronologie, et toutes les fiches du dictionnaire, fiches qu’il est en train de mettre en ligne). Je ne m’occupe plus de rien.
Qu’il en soit ici chaleureusement remercié car c’est un immense chantier auquel il s’est attelé ! Il y a en tout un bon millier de fiches.
Sans lui, mon travail serait resté dans des cartons au fond de ma cave.

Bonne lecture à tous et surtout à partir de maintenant parlez bien du Rouergue (et non de l’Auvergne) quand vous parlez de l’Aveyron, surtout quand il s’agit du Nord-Aveyron. J’y tiens. Merci.

J’ajoute juste pour finir, que j’aime toujours l’Histoire mais je n’en fais plus profession. J’exerce comme orthophoniste depuis 1984.

Avertissement : Cette publication s'appuie sur les doubles et brouillons retrouvés dans la cave de Françoise. Malgré tout le soin que nous avons apporté à les retranscrire ici, des erreurs peuvent s'y être glissées.
Afin de rester fidèles au Mémoire, nous ne corrigerons les erreurs que vous êtes susceptibles de détecter, que si elles concernent une faute de recopie ou d'interprétation des brouillons.
Dans tous les autres cas, et pour autant que les sources contradictoires ou complémentaires soient communiquées, après vérification, une note séparée sera créée en lien avec l'erreur.
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